Les fleurs assurent la survie et la reproduction des espèces florales et, par leur couleur, leur parfum ou leur forme, ont pour fonction d’attirer les insectes pour la pollinisation.
Les insectes recherchent les fleurs car ils se nourrissent du pollen ou du nectar sucré qu’elles contiennent.
Au cours de ce processus, les insectes frôlent les étamines de la fleur et une partie du pollen se colle au corps de l’insecte.
Lorsque l’insecte visite la fleur suivante, le pollen se dépose sur le stigmate et une nouvelle graine peut se développer dans la fleur.
La fleur fait partie de la pousse de la plante et est en fait une feuille hautement modifiée. Elle est divisée en périanthe, étamines et carpelles.
Pourquoi la pollinisation par les insectes est-elle vitale ?
Presque toutes les plantes sauvages et cultivées sont pollinisées par les insectes. Ils sont donc irremplaçables pour nos écosystèmes. De plus, ils rendent des services indispensables à l’homme.
Les insectes recherchent les plantes à fleurs principalement pour en récolter le nectar et le pollen. En les touchant, ils pollinisent l’organe femelle de la fleur avec le pollen recueilli. Un processus apparemment petit et simple mais qui a de grands effets : il assure la reproduction sexuée d’environ 88 pour cent de toutes les plantes dans le monde – dans les régions tropicales, ce chiffre dépasse même 90 pour cent et dans les zones tempérées, il atteint environ 80 pour cent de toutes les plantes. Bien que d’autres animaux tels que les chauves-souris, les oiseaux et les reptiles contribuent à la pollinisation des plantes, les insectes jouent un rôle essentiel. Les abeilles sauvages et domestiques jouent un rôle important, mais les papillons, les mouches, les guêpes et les coléoptères apportent également leur contribution.
Sauvegarde des écosystèmes
Les insectes laborieux et leur travail de pollinisation ne garantissent pas seulement la pérennité de la flore et la préservation de sa diversité. Les pollinisateurs permettent également à de nombreux êtres vivants qui dépendent des prairies, des haies ou des arbres de disposer d’habitats pour s’abriter, se reproduire et se nourrir. Prenons l’exemple des oiseaux : une part considérable des espèces locales d’oiseaux chanteurs dépendent des graines, des noix ou des fruits, des produits qui doivent généralement leur existence à la pollinisation par les insectes. De manière générale, on peut dire que les espèces herbivores représentent une part importante de la biodiversité de la planète et dépendent donc directement de la pollinisation.
Garant du bien-être humain
L’homme dépend lui aussi des insectes pollinisateurs. Sur les 107 cultures les plus répandues dans le monde, 91 sont pollinisées à des degrés divers. Les fraises et les cerises, le colza, le café ou les pastèques produisent des récoltes particulièrement abondantes lorsqu’elles sont pollinisées par des abeilles sauvages ou d’autres insectes. On estime qu’une perte totale de pollinisateurs entraînerait une baisse des récoltes pouvant atteindre 90 %. L’approvisionnement en protéines, en vitamines ou en fer serait gravement menacé.